Première: Mittwoch 8. Dezember
Weitere Vorstellungen: Donnerstag 9. bis Sonntag 12. Dezember
Beginn: 20.00 Uhr / Sonntag 17.00 Uhr
Information und Reservation: 077 437 00 89 oder compagniedudecale@gmail.com
Eintrittspreis: 25.-
Abendkasse und Bar: 1 Stunde vor Beginn
Musée haut, musée bas
de Jean-Michel Ribes
Pourquoi fréquente-t-on les musées ? Qu’y cherche-t-on ? Les oeuvres, le parking ou juste soi-même ? Y va-t-on par intérêt, par voyeurisme ou par simple instinct grégaire ? Pour s’enfuir, se fuir ou au contraire se rassurer ?
Et puis, côté coulisses, qui sont ces gens – guides, gardiens, anutentionnaires – qui doivent (sup)porter à longueur de journées la perfection des chefs-d’oeuvre exposés et la lourdeur des visiteurs ?Et l’art, dans tout cela ? Le sens de l’art moderne ne s’épuise-t-il pas dans l’insignifiance?
Toutes ces questions, touchant aux fondements même de notre rapport au monde, Jean-Michel Ribes les soulève avec beaucoup d’humour, dans un kaléidoscope désopilant, mêlant la trivialité du quotidien à un surréalisme luxuriant. Le musée y apparaît comme un microcosme où les œuvres d’art servent de simples miroirs révélateurs.
Mise en scène: Martin Rizek
Direction de projet: Chantal Monnay
Distribution: Katja Abrahams – Jean-Michel Brohée – Anouk Cateland Graber – Antoine Fleury – Nadine Gervais – Maéva Hormain – Christian Meckes – Chantal Monnay – Denis Perrinjaquet – Roberto Verrengia
La Compagnie du décalé: troupe de théâtre amateur, francophone et qui se veut décalée, présente sur la scène zurichoise depuis 2008.
Elle offre un espace à tous ceux qui souhaitent vivre une expérience théâtrale. Comme seule exigence: être un acteur au double sens, tant au niveau de l’interprétation qu’au niveau du projet lui même. Notre moteur: s’amuser et ne pas se prendre au sérieux mais suffisamment quand même pour réaliser les projets imaginés. Comme point de départ à tout nouvelle entreprise: la synergie de ceux qui veulent embarquer. La Compagnie se veut décalée par son refus de se caler sur tout ce qui lui donnerait trop d’aplomb, par son envie de s’engouffrer dans des zones non conventionnelles à la recherche d’une plus grande liberté, par son choix de textes et de mise en scène nourri d’un esprit décalé. Mais ceci, avec la modestie qui revient à la Compagnie, revendicatrice de son statut d’amateur, lui aussi au double sens.